Je n'ai pas eu peur de retranscrire mes émotions, je n'ai pas eu honte d'avouer qu'il s'agissait un tout petit peu de ma propre histoire sur certains angles.
J'ai pris le risque d'écrire, de me dévoiler, de vous transmettre une partie de moi, partie qui se diffuse aux quatre coins du monde.
La seule chose que je n'ai pas osé faire est d'inscrire mon nom de famille sur cette oeuvre: MICHELLE FELICIE MANOUAN.
Au fil du temps cette question revient : "Tu dis que tu rends hommage à ton père, mais tu n'affiches pas qui tu es, pourquoi ?"
Tout simplement parce que j'en avais un peu trop dit sur mon intimité familiale.
Quelqu'un me disait il y a quelques jours : "Te rends tu comptes que ton nom de famille fait à lui seul toute la promotion de ton livre ?"
Je n'en avais pas vraiment pris conscience, par contre, je réalise que dans la majorité des endroits où je suis passée pour chercher à présenter cette oeuvre, je suis tombée sur des personnes qui m'ont parlé de lui, avec beaucoup d'émotion. Des portes m'ont été ouvertes grâce à lui.
Un jour, j'ai fondu en larmes devant lui ( notre dame des lamentations) : "papa, en fait , les gens ont bénéficié de tout ce que tu leur as permis d'obtenir. Il y a certains que tu as aidé et à qui tu demandes de l'aide pour tes enfants à peine s'ils te raccrochent pas au nez"
Il m'a répondu : "un bienfait n'est jamais perdu, quelque soit le temps que cela prendra, je sais que ma valeur sera reconnue un jour".
Il est parti, mais il veille au grain, et tous se souviennent de ce qu'il a été pour eux.
A ceux qui contribuent à me faire connaître, à faire découvrir cette oeuvre, je vous dis merci de tout coeur.
Cette aventure sera très belle, je n'en doute point.
Dans cette dernière vidéo de la cérémonie de dédicace du 15 Juin 2024, vous aurez plusieurs interventions dont celle de son élève et amie : Marie Catherine Koissy.
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